mardi 24 août 2010

BUDGET 2010 : quelques commentaires complémentaires

Comme nous vous l'annoncions dans notre message du 10 août, nous tenons à apporter quelques commentaires et questions complémentaires aux réponses, pourtant très denses et très fouillées, que nous a transmises Monsieur le Maire. Nous ne souhaitons aucunement entrer dans une polémique stérile, mais nous espérons pourtant que nous pourrons obtenir des réponses plus précises, qui nous semblent indispensables, sur certains points.

1. "20 000 € manquants au budget 2010" : merci pour vos explications, qui détaillent la composition de ce montant. Les chiffres ne font pas de politique, mais additionner des chiffres sans donner d'explication peut légitimement être considéré comme faire de la politique… Toutefois, en ce qui concerne la compensation relais versée par l'Etat, nous ne comprenons pas vos calculs, car ils sont en contradiction avec tout ce que nous avons pu lire et entendre, et avec ce que nous ont indiqué des élus d'autres communes proches. Si ce que vous affirmez est exact, il nous semble que de très nombreuses communes et EPCI (voire la totalité) seraient impactées de la même façon et cela se saurait ! Pourriez-vous donc nous éclairer un peu plus complètement sur le sujet ?

2a. "Dépenses imprévues" : dans notre esprit, il ne s'agissait pas de changer les termes consacrés et définis par la M14, mais d'utiliser, au moins en complément, des termes qui soient plus parlants pour les pauvres habitants béotiens que nous sommes…

2b. "Charges à caractère général" : votre réponse est inacceptable pour 2 raisons. La première est sur la forme : affirmer qu'il faut assister aux conseils municipaux pour être informé sur certains points, alors que seules quelques personnes peuvent loger dans la salle, revient à refuser à tous les autres habitants d'avoir ces informations. La seconde est sur le fond : dans votre réponse, tout comme dans les bulletins communaux très anciens que vous citez, vous donnez une liste de postes budgétaires, mais sans en préciser le montant, alors que c'est celui-ci qui est intéressant. Et en plus vous affirmez être exhaustif...
Enfin, pour les variations entre 2010 et 2009, nul besoin d'utiliser des comparaisons aussi triviales pour nous faire toucher du doigt que nous n'avons rien compris ! C'est votre opinion, et nous le regrettons profondément, mais nous continuons à penser qu'en matière de gestion nous sommes plusieurs dans le village à posséder des compétences dûment et largement prouvées. Dans les comptes de l'exercice N on trouve les résultats chiffrés des actions réalisées, dans le budget figure le coût des actions prévues pour l'exercice N+1. Il s'agit donc d'éléments de même nature, comme des carottes cuites et des carottes crues, et par conséquent comparables.

2c. "recettes d'équipement" : le comparatif du global n'est effectivement pas significatif, mais vous ne donnez encore une fois aucun détail, ni aucune explication. Par exemple : pourquoi un aussi gros excédent de fonctionnement en 2009 (environ 500 000 €), et pourquoi la moitié de cet excédent transférée en recettes d'équipement ? Ou encore : pourquoi les règles d'affectation, et surtout les libellés, étaient-ils différents dans la présentation du budget 2009 (cf Regards n°27 de mai 2009) ?

3 . "variations et comparatifs" : votre affirmation "on ne peut pas…" est totalement gratuite et infondée, c'est donc elle qui n'a aucun sens !!! La quasi-totalité des entreprises (mais aussi des Associations, des organismes publics et semi-publics, etc…) fait chaque année un budget prévisionnel, à partir entre autres du compte de résultat et du bilan précédent. Le comparatif est alors non seulement possible, mais indispensable. Bien sûr, il est accompagné de commentaires explicatifs, par exemple quand un poste, ou le total, augmente comme ici de 55 %. Il s'agit là d'une approche gestion, complémentaire de l'approche purement comptable que vous nous proposez. Nous n'en dirons pas plus, car nous risquerions de tomber dans des comparatifs aussi triviaux que les vôtres.

4. "assistance à la réunion publique" : vous êtes libres de penser comme vous l'indiquez, de faire de l'autosatisfaction et de rejeter comme d'habitude la plupart de nos propositions. Il nous semblerait pourtant plus juste, et surtout beaucoup plus efficace, de considérer que personne n'est à l'abri d'un loupé, ni d'un échec, et que c'est en réfléchissant à ce qu'on peut améliorer qu'on progresse."

Merci par avance à Monsieur le Maire de bien vouloir prendre en considération nos préoccupations, exprimées dans le seul souci d'une démocratie la plus transparente possible, telle que prévue entre autres par la loi du 6 février 1992 relative à l’administration territoriale de la République, dite ATR.

Aucun commentaire: