Dans un souci de
transparence, nous tenons à vous signaler que Monsieur Cortès, dans une réponse à ce courrier de compte-rendu, nous a indiqué ce
qui suit :
" Je ne me reconnais pas dans la majorité des
propos que je vous me prêtez."
vendredi 11 octobre 2013
REACTION DE DIDIER CORTES AU COMPTE RENDU PRECEDENT
REUNION AVEC DIDIER CORTES A PROPOS DE LA PETITION
Monsieur le Maire,
Je vous prie de trouver,
ci-après, le compte rendu de la réunion du 12 septembre courant, entre vous,
Jean-Pierre Coirault, et moi-même, au cours de laquelle nous vous avons remis la copie du courrier que nous
avons adressé à Monsieur Izard, Président du Conseil Général de la Haute
Garonne.
Nous avons noté que vous étiez
tout à fait d'accord sur les conclusions contenues dans cette lettre.
Mais vous avez aussitôt
insisté sur la complexité de ce dossier, du fait du nombre de décisionnaires
et donc des chevauchements possibles des compétences et des différents
programmes.
Par contre, nous avons noté avec intérêt que le Département avait
inscrit l'ensemble de la partie urbaine du RD 50d dans ses programmes d'études.
Aussi nous avons énoncé l'espoir
que la réalisation des points évoqués, suivrait très rapidement.
1 - Sécurisation des
croisements : (responsabilités multiples : du département – de la
commune – et de Toulouse-Métropole)
Vous nous avez annoncé que le
croisement de la rue du Vivier serait aménagé, dés cet automne, notamment avec
un ralentisseur à plateau. L'investissement est pris en charge par la commune,
et ce pour un montant de 70 000 €.
Mais vous précisez que la RD 50d,
au plan de la circulation, restera prioritaire. Cette décision obligera, à
notre avis, la municipalité à trouver d'autres moyens pour ralentir la
circulation.
Vous confirmez par contre que
rien n'est prévu pour les autres croisements (En Batut, sortie vers Mons, et
rue du Figuier), ce que nous estimons très regrettable.
2 - Stabilisation de la
largeur de la chaussée : (responsabilité du département)
Vous êtes en principe d'accord
avec notre demande.
Mais vous pensez ici également que le département sera dans la
même attitude d'attente et pour les mêmes raisons que pour le 1° point.
3 - Vitesse excessive : (responsabilité
de la commune)
Vous êtes partisan de
faire respecter la limitation de vitesse à 50 km/h.
Mais vous nous faites
remarquer que d'un côté Toulouse Métropole ne veut pas voir afficher ces
limitations, car elle veut déclencher, pour l'ensemble des habitants de la
Métropole, le réflexe « panneau d'agglomération = 50 km/h ».
Vous dites par
ailleurs que le département "interdit" la mise en place de
panneaux de priorité aux croisements de la route "principale" (donc
la RD 50d) au profit des chemins adjacents, lorsqu'il s'agit d'une route
droite.
Aussi pour réduire la
vitesse, vous proposez ce qui suit:
a) mettre en place des chicanes à la hauteur des
maisons Noël et Durand (Castel).
b) installer, des plateaux de
ralentissements pour les autres croisements, comme pour le croisement de la rue du Vivier,
Nous faisons valoir que cela
pourrait être réalisé très rapidement.
4 - Eclairage et
Marquage : (responsabilité commune et/ou département ?).
Vous êtes d'accord
pour ces demandes. Mais vous nous rappelez, d'une part la lenteur du SDEHG, organisme en charge de
l'éclairage, et de l'autre son principe de ne prendre en ouvrage qu'un seul
projet par an et par commune.
S'agissant du marquage, vous
dites qu'il faudra attendre, ici également, la réalisation définitive de la
chaussée.
5 - Espace réservé aux
piétons (responsabilité commune)
Pour vous il y aurait
effectivement la place suffisante pour un trottoir sur toute la longueur de la
route RD 50d depuis la maison Durand (Castel) jusqu'au
croisement du Super U et cela sur un seul côté de la route.
Mais vous exposez à nouveau votre
projet d'une liaison par les lotissements, Durand (Castel), et Sentier du Lac 1 et 2.
Mais vous insistez, une fois
encore, sur le fait que cette liaison devra attendre la réalisation définitive
des « terrains à aménager » dans les lotissements en cours.
Et là vous laissez entendre que
la crise actuelle risque de prolonger durablement la réalisation complète des
deux derniers lotissements.
Enfin nous soulevons le problème
de l'abri-bus à hauteur de l'arrêt Tisseo En Batut, installation qui nous
paraît prioritaire, compte tenue du nombre des collégiens et des lycéens du
nouveau quartier. Vous ne donnez pas suite à notre demande.
En conclusion, nous répétons que
la circulation continuera de croître, que ce tronçon de route départemental
deviendra de plus en plus dangereux et qu'il ne s'agit pas ici d'un problème
technique ou de décision, mais bien d'un problème d'urgence et de temps. Et il
nous semble surprenant que des tronçons en état correct, voire bon, aient fait
tout récemment l'objet d'une réfection par le Conseil Général, alors que le
RD50d a été laissé de côté.
Veuillez
croire, Monsieur le Maire, en nos sentiments distingués
PETITION AU CONSEIL GENERAL
Objet :
Pétition pour l'amélioration du tronçon de la RD 50d, partie intégrante de
la commune de Flourens
Monsieur le Président,
Nous souhaitons, aujourd'hui, attirer votre attention sur les
problèmes urgents que pose la voie RD
50d dite « chemin Lasserre », qui borde et traverse la partie nord-est du village de Flourens.
Il s'agit d'un simple chemin des champs, qui s'est trouvé classé
route départementale au siècle dernier et permet un raccourci entre la route de
Castres et Toulouse, via Balma. Or au
fil du temps, l'évolution de l'environnement lui a apporté un flux de voitures
régionales conséquent, principalement aux heures de rentrée et de sortie de
travail. A cela s'est additionnée la charge de la circulation née de
l'ouverture d'un Super U, ainsi que celle des cent trente deux logements des
deux premiers lotissements, prévus dans le PLU, voté en 2007, à la quelle
s'ajoutera, à court terme, celle des quatre vingt habitations des lotissements
en cours.
Ainsi le flux a plus que quadruplé en moins de dix ans. Et malgré
les entretiens réalisés, annuellement (et encore tout récemment), par vos
services, la chaussée n'est plus du tout adaptée aux besoins actuels.
1° Dangerosité des croisements
Cette route est posée sur l'arrête supérieure du pli du terrain.
Les trois rues (sortie vers Mons, la rue
du Vivier, le chemin d'En Batut et la rue des Figuiers) qui y débouchent, ont
des pentes d'accès variant entre 6 et 10 %.
Ainsi les conducteurs, qui l'abordent, doivent en même temps faire un
démarrage en côte et se contorsionner pour apercevoir les véhicules circulant
sur la RD 50d. Ils s'avancent donc assez profondément sur la bande de roulement
de la dite route. Danger pour chacun, cauchemar pour tous les
utilisateurs !
2°
Dangerosité due à la largeur de la chaussée
Le principe technique adopté pour la chaussée fait que ses bords,
qui sont friables et souvent à fleur de fossé, disparaissent avec le temps,
mais également à mesure de la densification du trafic. Ainsi la chaussée, qui a
tout juste une largeur réglementaire de 5 mètres, et parfois même moins, se
retrouve rapidement réduite de 10 à 20 %. Et le croisement des véhicules
devient alors très périlleux. Un replâtrage annuel n'est plus suffisant, il
faudrait stabiliser les bas-côtés par des bordures de trottoir.
3°
Dangerosité due à la vitesse excessive
de la circulation
Il n'y a pas de limitation de vitesse indiquée sur ce tronçon de
route. Mais il est borné par deux panneaux de signalement d'agglomération.
Donc, logiquement, la vitesse y est limitée à 50 km/h. Or les mesures faites
tout récemment montrent qu'en moyenne cette limite est largement dépassée.
Cette vitesse trop grande est facteur d'accident, notamment le matin et le
soir. Il faut donc, rapidement, prendre les dispositions nécessaires pour
supprimer ce facteur de risque, en affichant la limitation de la vitesse de 50 km/h
et en donnant la priorité aux voies qui y confluent.
4°
Manque d'éclairage et de signalisation
Ce tronçon de la RD 50d, qui est en pleine agglomération, doit
nécessairement être doté d'un éclairage adapté et d'un marquage au sol.
5° Pas d'espace réservé aux déplacements des piétons
La population est attirée par cette zone comme lieu de promenade
ou comme chemin piétonnier pour accéder au Super U. Il est donc nécessaire de
créer un trottoir suffisamment large et ce à partir de la maison Durand et jusqu'au Super U.
Enfin, compte tenu du nombre des enfants scolarisés dans les
lotissements, un abri de bus devient indispensable pour les protéger lorsqu'ils
sont en partance pour leurs établissements scolaires respectifs.
Pour toutes ces raisons, nous avons organisé cette pétition auprès
des habitants de notre ville, en en avisant préalablement le maire de Flourens,
Monsieur Didier Cortès. Nous tenons ici à le remercier pour l'aide qu'il nous a
apportée en demandant à vos services de procéder à un comptage des véhicules au
niveau du croisement, dit du « Vivier », de loin le plus dangereux à
cause de son trafic et de la visibilité particulièrement mauvaise…
Nous précisons ici que les demandes, formulées dans les
conclusions ci-dessus, représentent l'avis unanime des personnes qui ont
accepté de participer à la pétition.
Nous vous remettons donc ce jour, les bordereaux de la pétition,
signés par environ 230 personnes, en demandant au Conseil Général, que vous
présidez, de faire étudier ce document par ses services, puis de donner les
instructions nécessaires pour définir les mesures à prendre, et enfin de faire procéder
le plus rapidement possible à leur
réalisation.
Vous remerciant encore pour l'attention bienveillante avec
laquelle vous traiterez ce dossier, je vous prie d'agréer, Monsieur le
Président du Conseil Général, l'expression de ma haute considération
Charles Jacquemin
En copie à :
au Conseiller Général du 8° arrondissement, Monsieur Alain Fillola
au Maire de Flourens, Monsieur
Didier Cortès
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